Un drame... un crash

Un soleil chaud tape sur le crâne d'un homme... difficilement, il ouvre ses paupières. Directement, il fut ébloui par la lumière que dégageait les rayons de l'astre chaud. Mais une chaleur cuisant l'étouffait. Des gouttes de sueur tombait le long de son front. Et cette chaleur n'avait rien de naturel...

Julian, perdu, au milieu des débrits métalliques et des restes calcinés des passagers du vol. Seul, Totalement Seul. Seul sur cette île inconnue, Seul au monde. Tout le sépare de sa vie d'avant, de son métier de patissier-boulanger, de sa vie de jeune homme charmant de 21 ans. De ses hobbys, de sa famille....

Uniquement quelques rescapés chanceux ( ?) l'entourent. La plupart ont un bras ensangleté, ou un visage meurtri par des projectiles du bollide, ou pire... des membres arrachés. La chaleur des réacteurs continuent de les étouffer, et Julian comprend vite que tout moyen de communication avec le monde extérieur est perdu en constatant l'état affreux dans lequel se trouvait le poste de pilotage de l'avion...

...Mais il ne devait pas rester là...

...Alors qu'il marchait en direction du bosquet qu'il apercevait plus loin, des cris retentirent... il se retourna et vit, tristement, une vieille dame dont un fragment d'hélice des réacteur de l'avion l'avait transpercée. Elle implora son aide...

Spoiler:

Julian s'approcha de la dame en détresse dont le visage était déformé par la souffrance. Ses cris stridents lui perçait les tympans et il savait, vu l'ampleur des dégats, qu'il n'était pas en mesure de l'aider.

La pauvre femme agonisait, son trépas n'était qu'une question de temps! L'hélice qui l'avait transpercé avait formé une plaie béante qui laissait apparaître l'horrible spectacle de ses entrailles déchiquetées. Julian qui ne pouvait guère supporter de voir les gens souffir décida tout de même de lui venir en aide.
Il s'accroupi près de sa tête qu'il pris dans ses bras avec tendresse et de sa voix douce et réconfortante lui dit "Ne vous inquiéter pas tout ira bien."

Son bras droit encerclant le cou de la pauvre agonisante et sa main posée sur le dessus de sa tête se resèrèrent. Alors il ferma les yeux, en laissa tomber quelques larmes, et d'un geste brusque fit pivoter la tête de la mourante de tel sorte qu'il pu distinctement entendre les os de sa nuque se briser.

Ainsi abrègea-t-il ses souffrances!